USC 832 - DIEU NOTRE PERE. RP 44-35-3
Texte : Jean Martin © CNPL - Musique : Ernest Bohn
Le texte de Jean Martin a été
mis en musique une première fois en 1972 (USC 224) et, déjà, il était destiné
à accompagner une « célébration pénitentielle ». À la manière
de Jésus, nous nous tournons vers le Père. Nous reconnaître pécheurs,
c’est descendre avec le Christ dans les ténèbres de la mort spirituelle pour
la vaincre et se redresser vivants. Nous avions « durci notre cœur »,
nous en avions fait un cœur de pierre, mais lui, le Ressuscité, a renversé la
pierre du tombeau.
Voilà une pièce qui conduit
admirablement la prière de bout en bout.
Le rythme
Le tempo avance, calme et imperturbable, laissant se dérouler l’alternance
des voix (= plurivocalité !) avec force et détermination. On aurait intérêt,
en effet, à jouer sur trois plans : animateur (= chantre), assemblée et
chœur, le chœur intervenant seulement à partir de la mesure 14. En
l’absence de chœur, l’organiste soutiendra d’ailleurs mieux le chant de
l’assemblée en jouant la partie chœur à l’orgue.
La mélodie
Est de forme responsoriale dans ses 13 premières mesures ; quand ensuite
s’élèvent les mains pour supplier, elle est à l’assemblée, habillée par
la polyphonie. Celle-ci d’ailleurs ne s’ajoutera que lorsque la voix d’Assemblée
sera bien assurée.
Les harmonies
Sont franches dans leur simplicité. Mi bémol M. est la tonalité des grandes
affirmations de la foi ; elle s’infléchit en ut m. pour faire monter la
supplication.