USC 757 - SI JE T'OUBLIE, JERUSALEM ... Psaume 136. ZL 31-49
Texte : © AELF. Musique : Alain Langrée

En 1954 paraissait, aux éditions du Cerf, le deuxième recueil des "Psaumes de Gelineau" Cinquante-trois Psaumes et quatre Cantiques. Un psaume avait été traité d'une manière particulière, c'était le psaume 136 Aux bords des fleuves de Babylone. Joseph Gelineau a eu recours  à un mode oriental pour souligner la particularité de ce chant.

Alain Langrée, à son tour, a perçu le caractère particulier de cet texte et l'a habillé d' une musique nouvelle qui ne laisse pas indifférent. Dès le refrain la nostalgie de la Jérusalem éternelle est bien perceptible." L'Eglise soupire après sa délivrance (Passion) et garde au cœur le souvenir de la résurrection du Christ (Pâques), gage de son triomphe" disait le Père Gelineau dans sa note de bas de page intitulée "Usage chrétien".

La mise en œuvre suppose une longue maturation de la part du chef qui cherchera à bien comprendre les intentions du compositeur. Précisons pour commencer que B.F. (bouche fermée) peut être remplacée par des tenues à l'orgue si les voix ne peuvent pas assurer ces parties. Mais ce serait quand même dommage. Le texte du troisième verset peut être dit par une voix solide  par dessus l'accord mis en place par les voix d'hommes en attendant le Ah ! des deux vois de femmes. Le même procédé continue dans le verset 4. pour s'achever par le chant sur "Jérusalem au sommet de ma joie".