Le prélude d'orgue annonce l'intention et la couleur : un carillon de Pâques, les cloches sont de retour ! 92 à la noire semble être un bon tempo. Mais attention à la tentation, presque fatale, de faire de ce cri de joie pascal une marche en martelant les finales de mot. Dès la première découverte, le chef donnera le bon exemple en regroupant toujours deux mesures. Autre piège à éviter, dans les strophes, cette fois : l'alternance unisson et polyphonie doit s'enchaîner naturellement sans s'appesantir sur les mesures polyphoniques.
Vous rencontrerez peut-être des difficultés d'intonation dans le couplet : fa de la 2e mesure, sib dans la 5e mesure. Les ténors respecteront les rythmes syncopés du 2e système. L'alto chantera proprement le mi bécarre à la fin du même système. On se gardera de ralentir à la fin des couplets puisqu'on enchaîne le refrain sans reprendre le prélude.