TE JOSEPH CELEBRENT

A vous, Joseph, les acclamations des phalanges célestes ;
à vous, les chants d'amour de tous les chœurs chrétiens :
vous, qui déjà tout brillant de mérites, flûtes uni d'un si chaste lien à la Vierge de gloire.
Lorsque à vos yeux surpris, le sein de votre épouse trahit le fruit fécond,
le doute vous saisit dans cette anxiété, mais l'ange vient vous dire :
c'est de l'Esprit d'en haut, de sa vertu divine, que l'enfant est conçu.
Le Seigneur vient à peine de naître, vous l'emportez dans vos bras :
fuyant, il vous mène, à sa fuite, en Egypte, en pays étranger…
Vous le cherchez, vous le trouvez, mêlant aux pleurs, les transports de la joie.
Les autres, ce n'est qu'après la mort, quand cette mort est sainte, qu'ils sont unis à Dieu :
ce n'est que la palme conquise, qu'ils entrent dans la gloire ; vous, plus heureux ;
par un sort admirable, égalé dès ce monde aux habitants du ciel, vous y jouissez de Dieu.
Nous vous en prions, Trinité souveraine, usez de clémence en vers nous ;
et par les mérites de Joseph, faites nous arriver au céleste séjour,
où nous puissions enfin vous chanter cet hymne d'actions de grâces qui ne s'interrompt plus.
Ainsi soit-il.

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